ONU : Le Conseil de Sécurité se réunit pour examiner la question du Sahara





Les membres du Conseil de Sécurité se réunissent, ce mercredi, à huis clos, pour examiner la situation du Sahara à la lumière des derniers développements.





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Après la nomination du nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara marocain, le Conseil de Sécurité tient, ce mercredi, une réunion à huis clos, dédiée au briefing des membres du Conseil sur la situation au Sahara. Ces derniers ont été, quelques jours plus tôt, informés des conclusions du rapport annuel d'Antonio Guterres sur ce dossier. Un rapport qui a rendu justice à la thèse marocaine, puisqu'il a souligné les violations de l'accord du cessez-le feu par le Polisario ainsi que la responsabilité de l'Algérie dans ce différend régional. 

 

L'ordre du jour est annoncé par le site du Conseil de Sécurité. Les pays membres devraient examiner deux exposés du Chef de la Mission du MINURSO Alexander Ivanko et du Secrétaire général adjoint pour l'Afrique aux Départements des affaires politiques et de consolidation de la paix et des Opérations de paix (DPPA-DPO) Martha Ama Akyaa Pobee. Il s'agit du premier briefing des deux nouveaux responsables onusiens depuis qu'ils ont pris leurs nouvelles fonctions. 

 

En outre, il est probable que les pays membres du Conseil abordent la question des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf.  "Ils peuvent faire référence aux conditions dans les camps de réfugiés sahraouis, y compris les difficultés à répondre aux besoins fondamentaux des habitants, et les taux de Covid-19 dans les camps", lit-on sur le site du Conseil de Sécurité. 

 

Cette réunion intervient dans une conjoncture difficile marquée par la reprise des tensions au Maghreb, sachant que l'Algérie a rompu unilatéralement ses relations diplomatiques avec le Maroc tout en se retirant du processus des tables rondes qu'elle juge "obsolète".  De son côté, le font polisario a annoncé à maintes reprises son retrait de l'accord de cessez-le feu après les événements d'El Guerguerat en 2020. Autant d'obstacles qui seraient de nature à compliquer la tâche du nouvel émissaire onusien Staffan de Mistura, qui cherche à relancer le processus politique suspendu depuis 2019, suite à la démission de Horst Köhler. 

 

Rappelons que ce dernier avait pu réunir toutes les parties concernées par le conflit, y compris l’Algérie et la Mauritanie, sur la table de négociations, lors des tables rondes organisées en Suisse en 2018 et en 2019. Avec la défection de l'Algérie qui ne veut pas assumer ses responsabilités, il serait difficile d'imaginer la reprise du dialogue, d'autant que Rabat exige la présence du voisin de l'Est dans toute initiative de règlement du conflit  qui dure depuis 1975. 




L'odj avec L'opinion






 

 

Jeudi 14 Octobre 2021

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